Un jour férié, vers 13h50, un feu se déclare dans une alvéole en cours d’exploitation dans une installation de stockage de déchets. Un important panache de fumée noire se dégage, lié à la combustion d’une partie de la barrière active en PEHD. Les déchets sont excavés, étalés et arrosés. Une ligne d’alimentation en eau de 110 m est mise en place par les pompiers. Les employés utilisent des engins de manutention pour recouvrir les déchets de terre. Suite à l’extinction, l’exploitant met en place une surveillance pendant la nuit. Vers 22 h, un nouveau départ de feu est signalé et rapidement maîtrisé par les secours.

La surface impactée par l’incendie est de 1 500 m², soit la moitié de l’alvéole concernée. L’incendie concerne les déchets sur une hauteur de 10 cm. Les eaux d’extinction, infiltrées dans le massif de déchets, sont traitées avec les lixiviats. Le géotextile et la géomembrane sont impactés au niveau de l’un des flancs de l’alvéole. Des travaux de reprise doivent avoir lieu. Le puits de collecte de lixiviats de l’alvéole est endommagé électriquement (rupture de l’alimentation électrique). Un arrêté préfectoral est pris pour encadrer les différents travaux de réparation et la remise en service.

Les employés avaient quitté le site 2 heures avant le départ de feu. L’exploitant fait l’hypothèse d’un départ de feu lié à un effet loupe sur un fragment de verre. De fortes chaleurs régnaient ce jour-là.