Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 13 h, un feu se déclare dans la zone de refroidissement d’un four contenant 10 m³ de panneaux à base de fibre de bois. La ligne de production est immédiatement arrêtée. Le système d’extinction d’incendie, à base de vapeur, se déclenche empêchant les flammes de se propager à d’autres fours. Les pompiers craignant une propagation des flammes au circuit de dépoussiérage ouvrent les cyclones par une trappe de visite en partie basse et haute. Une lance est établie en protection. L’incendie est maîtrisé vers 14 h. Des relevés réguliers à l’aide d’une caméra thermique montrent une baisse significative de la température dans les gaines et cyclones. Le personnel met en place une ronde de surveillance.

Les eaux d’extinction, estimées à 10 m³, sont contenues dans un bassin de rétention sur le site. Une pollution atmosphérique résultant de la combustion des panneaux contenant 4 % de liants plastiques non toxiques est notée. Les déchets de l’incendie sont traités en filière spécialisée.

Selon l’exploitant, le départ de feu se situerait au niveau d’un bruleur gaz alimentant le four en air chaud. Les différents systèmes de détection incendie situés en amont et aval du four n’ont rien détecté avant le départ du feu, signe que le feu a démarré dans le four lui-même. L’exploitant indique que c’est le deuxième départ de feu dans la même zone de production depuis la mise en service de la ligne en 2011.

A la suite de l’événement, l’exploitant envisage :

  • d’automatiser les opérations d’extinction : un seul bouton pour arrêter les ventilateurs et ouvrir la vapeur…
  • d’installer un système déluge à la sortie du four ;
  • de déplacer des vannes de commandes de la vapeur pour les rendre accessibles.