Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Peu avant 21 h, dans une entreprise de fabrication de plastique, un bruit d’explosion se produit lors du redémarrage d’un réacteur. Les riverains, percevant un panache de fumée noire et sentant une odeur désagréable, alertent les pompiers. Les unités spécialisées dans les risques chimiques se rendent sur place mais n’interviennent pas. Les services de l’usine maîtrisent la situation. Les sécurités du procédé fonctionnent automatiquement pour arrêter l’unité et injecter de l’eau dans la cheminée pour éviter l’inflammation des gaz émis. Les gendarmes mettent en place un périmètre de sécurité préventif rapidement levé. La mairie confine les riverains pendant 1 h, jusqu’à obtenir l’information de l’absence de danger par l’exploitant. Elle met en œuvre des dispositions du PPI sans son déclenchement effectif.

Suite à l’incident, l’exploitant constate des dégradations matérielles mineures au niveau de la cheminée en sortie du disque de rupture.

Le bruit provient de l’ouverture d’un disque de rupture d’un séparateur, taré à 380 bar, qui provoque une chute rapide de pression dans le réacteur situé en amont de 2 500 bar à 250 bar. Cette décompression s’accompagne d’une émission d’un mélange contenant initialement 1,4 t d’éthylène et 40 kg d’acrylates. Une possible défaillance de la vanne de détente entre le réacteur à 2 500 bar et le séparateur à 250 bar aurait entraîné un point chaud et initié la décomposition de l’éthylène en carbone et hydrogène. Ce phénomène a provoqué une augmentation de pression et de température dans le séparateur.

Au cours de l’incident, l’exploitant met en place les actions de mise en repli des installations et traite les en-cours du réacteur. Il envoie les phases gaz pour valorisation vers les chaudières de l’exploitant voisin, purge les phases liquides puis rince les circuits. Les équipements non impliqués directement ne sont pas vidangés et sont maintenus en température et/ou sous azote.

Dès le lendemain, l’exploitant change le disque de rupture, nettoie et dépose le piège en sortie du séparateur. Il remplace également la vanne de détente et expertise la vanne démontée. Le redémarrage de l’unité est planifié pour la semaine suivante.

L’exploitant met en œuvre des actions complémentaires pour prendre en compte le REX de cet incident : modification des alarmes de température entre la vanne et le séparateur, formation des opérateurs et révision de l’analyse de risques.