Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un dimanche, vers 17 h, l’alarme incendie se déclenche dans un centre de traitement de déchets dangereux. L’usine étant fermée, c’est la télésurveillance qui donne l’alerte. Un opérateur et une patrouille de la société de sécurité se rendent sur les lieux. Ils constatent un épais brouillard acide dans l’atelier. Le site est mis en sécurité. Les trappes de désenfumage ainsi que les portes sont ouvertes. Les engins roulants sont sortis de l’atelier.

Suite à l’événement, la production de l’entreprise est arrêtée. Le site, où 15 à 20 cm d’acides usés sont répandus au sol, est dépollué. L’eau polluée est pompée et stockée dans deux cuves avant envoi vers une entreprise spécialisée.

Les dégâts liés à l’émanation de vapeurs acides sont importants. Il y a eu corrosion généralisée des :

  • installations électriques (moteurs, fixations, pompes, motoréducteurs, câblages, éclairages, prises électriques, composants armoires, onduleurs) ;
  • installations informatiques (PC, écrans, Magélis de cd, réseau WI-FI) ;
  • automatismes (cartes automates, alimentations) ;
  • équipements mécaniques (roulements, tuyauteries pneumatiques, conduites inox) ;
  • systèmes de sécurité (alarmes intrusion, capteurs portes, alarme incendie capteurs) ;
  • locaux de l’atelier (démontage du toit imbibé d’acide)

Le rejet est dû à la corrosion par l’acide du bouchon de la cuve de stockage contenant de l’acide usé (acide de dézingage). 12 m³ se sont déversés et ont conduit à l’émission du brouillard acide. Le bouchon impliqué avait été positionné le 03/11/2016, soit 6 mois avant l’accident, dans le cadre de travaux de réfection sur la cuve.

Suite à l’accident, l’exploitant met en place :

  • un contrôle visuel externe semestriel (cuves, conduites, vannes, pompes) ;
  • un contrôle visuel annuel de l’intérieur des cuves (tubulures, soudures, capteurs, état général).