Vers 10h30, un feu se déclare dans un stock de 1 500 m³ de papier recyclé en vrac et de balles de papiers dans une papeterie. L’exploitant déclenche son POI pendant 5 h. Les pompiers maîtrisent l’incendie. Des moyens de ventilation sont mis en place. Les eaux d’extinction (1 000 m³) sont dirigées vers une fosse, puis traitées dans la STEP du site. L’inspection des installations classées est présente sur le site. Pendant 24 h, l’exploitant met en place une surveillance avec caméra thermique. Neuf employés sont intoxiqués. 500 t de papier ont brûlé.

Lors de l’événement, l’intervention des engins et équipiers de secours n’a pu s’effectuer le long d’une façade d’un bâtiment en raison de la présence pérenne d’un stockage externe de bois.

Une étincelle survenue à la suite du frottement d’un fil de fer sur le mur d’un casier lors d’une opération de décerclage de balles de papiers par un grappin serait à l’origine de l’incendie. Le grappin saisit la balle de papier, la comprime puis la secoue ce qui permet de libérer le papier et récupérer les fils d’acier par la même. Cette opération est réalisée par un sous-traitant dont le mode d’intervention est formalisé par une procédure.

L’exploitant envisage de mettre en place des mesures préventives afin d’éviter le renouvellement de l’incident : benne de collecte des fils de fer issus du décerclage, distance d’éloignement des stockages, balisage de la zone…