Pollution
Humain
Environnement
Economique

À 15h30, le clapet de vidange de la retenue d’un barrage, alors en régulation automatique, s’abaisse de façon incontrôlée jusqu’au radier de l’ouvrage. Une lame d’eau de 80 cm est constatée à l’aval. Son débit n’est pas maîtrisé. Le gestionnaire passe la régulation en mode manuel. Le clapet est remonté en l’espace d’une heure. Des visites sont effectuées en aval et les mairies informées. L’équipe de maintenance de l’automate est intervenue pour un contrôle2 jours auparavant. Rappelée par le gestionnaire, elle ne détecte pas d’anomalie. Un contrôle des organes mécaniques de l’ouvrage ne détecte pas de défaut. La régulation repasse en mode automatique.

Le mois suivant, 07/03 à 11h30, lors de pluies, le clapet s’affale à nouveau. Une lame d’eau de 1 m est constatée. L’automate de régulation est déconnecté, le clapet remonté. Le gestionnaire donne l’alerte et vérifie l’absence d’impact sur les tiers à l’aval. La régulation est maintenue en manuel dans l’attente du diagnostic de la défaillance et de sa résolution.

L’analyse de l’exploitant lui permet de détecter que la défaillance d’un contacteur électrique commandant l’électrovanne de descente du clapet est à l’origine de ses abaissements intempestifs. Cet équipement est remplacé le 30/05. L’exploitant ajoute une alarme sur la position basse du clapet. Il étudie la possibilité d’installer un système de sécurité pour éviter l’abaissement brutal du clapet, de type vanne parachute, ou une vanne manuelle de secours en aval pour maintenir le niveau de la retenue. Par précaution, le barrage est maintenu en pilotage manuel pendant l’été. La présence d’activités nautiques dans la retenue n’étant pas compatible avec la phase de test envisagée pour la reprise du mode automatique.