Vers 23h30, dans une installation de stockage de déchets, un feu se déclare en surface d’une alvéole de déchets non dangereux dans un casier en cours d’exploitation. A 23h35, l’alerte est donnée par la caméra de détection de flammes. Deux agents d’exploitation se rendent sur site et alertent les secours. Dans un premier temps, ces agents utilisent la pelle sur chenille pour isoler les déchets avec de la terre et éviter la propagation du sinistre au reste de l’alvéole. Arrivés à 0h10, les pompiers circonscrivent l’incendie avec de l’eau approvisionnée par un camion-citerne. Les déchets incriminés sont retournés pour permettre une extinction efficace. Les fumées émises sont rapidement dispersées par le vent (pas de gêne à la circulation sur l’A39 proche). Les secours quittent le site à 2 h. Après leur départ, les agents d’exploitation isolent les déchets dans une zone protégée en les mélangeant avec de la terre.

Les moyens matériels équipant le site (motopompe, lances et tuyaux) n’ont pas été utilisés pour l’extinction. Ayant été déployés, ils restent en place plusieurs jours pour pouvoir intervenir rapidement en cas de reprise du sinistre. Une veille permanente d’un agent du site est mise en place pendant la nuit avec des rondes toutes les heures aux alentours de la zone concernée.

La surface incendiée est estimée à 100 m². Le complexe d’étanchéité par géomembrane n’a subi aucune dégradation.  Le volume d’eau utilisée est estimé à moins de 10 m³. Ces eaux d’extinction sont mélangées aux lixiviats. Par sécurité, les déchets réceptionnés à partir du lendemain de l’incendie sont dirigés vers une autre zone de l’alvéole, à plus de 20 m de la zone impactée.

Les déchets présents dans l’alvéole, mélange de tout-venant de déchetterie et de refus de tri, avaient été réceptionnés le matin 2 jours plus tôt. Selon l’exploitant, la présence d’un point chaud dans les déchets n’est pas à exclure. Cependant le délai entre leur dépôt, leur compactage et le déclenchement de l’incendie laisse penser à un acte de malveillance.