Pollution
Humain
Environnement
Economique

A 9h30, un passant détecte une odeur de gaz naturel. L’exploitant d’un gazoduc (DN 169, P 67,7 bar, année de construction 1989, épaisseur : 3,5mm) identifie une fuite dans un champ au niveau de la ligne ferroviaire Grenoble-Chambéry (80 trains/jour). Le plan de surveillance et d’intervention de l’ouvrage est déclenché. Les secours établissent un périmètre de sécurité de 200 m. Une maison est évacuée. Les circulations routières et ferroviaires sont coupées. L’exploitant du réseau réalise une fouille pour accéder au gazoduc. Ce dernier est obturé de part et d’autre de la fuite et une bretelle de dérivation provisoire est installée. Cette opération permet de stopper la fuite tout en maintenant la continuité d’alimentation des clients en aval.

Pour faciliter les opérations de réparation, 3 clients industriels acceptent de diminuer leur consommation. La fuite est stoppée le 23/03 à 15 h. La circulation ferroviaire est ensuite rétablie. Durant ces travaux, les pompiers assurent une protection hydraulique. Les travaux définitifs de remplacement du tronçon fuyard sont réalisés le 26/03.

L’origine de la fuite se situe au niveau d’une fissure au niveau d’une soudure d’une manchette de raccordement.

A la suite de l’événement, l’exploitant identifie et vérifie les manchettes similaires. Le défaut constaté n’est pas retrouvé sur d’autres configurations.