Vers 15h30, une fuite d’acide sulfurique est détectée sur un raccord en té reliant 2 conteneurs d’acide à une pompe. Le raccord est fissuré, l’acide s’écoule dans une rétention en béton. Les opérateurs isolent la fuite. Le lendemain à 11 h, une pollution acide due au rejet de la raffinerie vers le milieu naturel est découverte. Une fuite sur la rétention a entrainé l’envoi d’acide sulfurique vers le réseau d’eau pluvial, le bassin pluvial, puis le rejet à l’exutoire. Les émissions vers le milieu naturel sont arrêtées. La rétention est isolée et pompée. Aucun impact dans l’environnement n’est observé à l’aval du rejet. Le volume d’acide perdu est estimé à 5 m³.

Cette installation provisoire d’acide sulfurique avait été mise en service le mois précédent. Un défaut de supportage de la ligne est mis en évidence. Son poids a entrainé des efforts importants sur le raccord, jusqu’à sa fissuration. Un défaut d’étanchéité du drain de la cuvette de rétention béton est également découvert.

L’exploitant prend les mesures suivantes :

• restauration de l’étanchéité du drain de la cuvette de rétention béton ;
• mise en place d’une mesure de pH sur le rejet du site, provisoire dans un premier temps puis pérenne avec alarmes ;
• mise à jour des procédures de gestion des rejets aqueux incluant la conduite à tenir en cas de dérive sur du pH (prévu fin avril) ;
• mise en place d’un contrôle périodique de l’étanchéité des cuvettes de rétentions de produits chimiques (prévu fin juin).