Pollution
Humain
Environnement
Economique

Lors d’un épisode de froid (-7 °C), 160 m³ d’un mélange eaux usées et boues biologiques sont rejetées dans l’ELORN depuis la station d’épuration d’une laiterie industrielle de 6 h à 9 h. A leur arrivée le matin, les employés stoppent le rejet.

Le froid a provoqué la rétractation du métal des canalisations d’aspiration des boues sédimentées au fond du clarificateur. Les joints ont perdu leur étanchéité provoquant un désamorçage du pont tournant dit “racleur-suceur” et son débordement. L’aspiration se fait par système de vide entre le pont et un puits à boue où se trouvent les pompes de recirculation d’effluents. Une alarme de niveau bas s’est déclenchée dans le puits, sans effet car elle n’était pas reliée sur smartphone. Du fait du fonctionnement gravitaire de la STEP en amont du clarificateur, les boues ne peuvent pas être confinées et le bassin clarificateur ne peut pas toutes les contenir. Aucune pollution notable de la rivière n’a eu lieu, car les effluents rejetés contiennent une très faible quantité de boues biologiques (1 g/l).

Pour éviter le renouvellement de cet incident, l’exploitant réchauffe les canalisations avec de l’eau tempérée. Il relie également l’alarme de niveau au smartphone de l’astreinte.