Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Une fuite enflammée se produit à 20h50 sur une conduite de gaz de coke, située à 10 m de hauteur, dans une usine sidérurgique. Le POI est déclenché. Un périmètre de sécurité est établi. Un risque d’effet domino sur la conduite de gaz naturel située sur le même rack est envisagé. Les équipes internes refroidissent, puis inertent à l’azote la tuyauterie. L’incident est maîtrisé et le POI est levé à 23h50.

La fuite de gaz provient du clapet. Le clapet avait été contrôlé 3 mois plus tôt lors du nettoyage du collecteur. L’exploitant constate la déchirure de la tôle de rupture et la détérioration du joint d’étanchéité du clapet. Ce qui signifie qu’il y a eu une surpression à l’intérieur de la canalisation. L’exploitant suppose que cette surpression a eu lieu par dépassement de la pression statique d’azote lors du dernier balayage survenu 3 mois plus tôt. L’apport d’énergie ayant permis l’inflammation du gaz provient des matières incandescentes présentes à proximité. Elles proviennent de projections de scraps (mélange de laitier et d’acier) à très hautes températures lorsqu’ils ont été vidangés à proximité du claper, selon la procédure de vidange de secours de la poche en fosse. Les scraps à très haute température ont été déposés à même la terre, gorgée d’eau du fait des fortes pluies en cours.

L’exploitant réfléchit à une zone d’évacuation du scraps en milieu sec.