A 19h04, la sécurité sur niveau bas d’un gazomètre d’une station d’épuration arrête la compression du gaz et son transfert vers les consommateurs. Les astreintes du site sont sollicitées pour accompagner les agents de conduite d’usine dans la gestion de l’évènement et la recherche de pannes. Le POI est déclenché. Les difficultés à réarmer les sécurités et à démarrer la torchère conduisent à un rejet de biogaz par les gardes hydrauliques du gazomètre, avant l’envoi de l’excédent aux torchères. Les torchères sont mises en service à 19h17. A 20h08, les pompiers arrivent sur le site suite à l’appel des riverains ayant vu des flammes inhabituelles au niveau des torchères. Les pompiers découpent le grillage de la clôture. Au final, 268 kg de biogaz sont émis, sans conséquences pour l’environnement.

Un défaut furtif sur la sécurité “niveau bas”, provoqué par un défaut sur la connectique, est à l’origine de l’incident.

Le week-end suivant, des arrêts à répétition de la compression sans délutage se produisent. Le 02/01, une reprise du fonctionnement normal de la compression et une vérification de l’ensemble des sécurités se produit dans l’entreprise.

L’exploitant met en place les actions correctives suivantes :

• à court terme : resserrage des bornes et remplacement de bobines, rappel de l’organisation en place concernant les conditions d’intervention sur site par les pompiers, vérification avec les mairies voisines des numéros de contacts d’astreinte ;
• à moyen terme : diagnostic sur l’ensemble des serrages électriques dans la zone biogaz ;
• à long terme : retour d’expérience à intégrer dans le projet de modernisation en cours notamment à propos du système de détection de flamme.