Pollution
Humain
Environnement
Economique

Le gérant d’un groupement forestier constate une mortalité piscicole importante dans l’étang de la CHAUNEE, ainsi que la présence de mousse. Plusieurs types de poissons (carpes, sandres, taches, goujons…) sont morts par asphyxie.

Après enquête de l’agence pour la biodiversité et d’un expert, il s’avère que la mortalité piscicole serait liée à un apport très important en matières organiques (ammonium, nitrites, phosphore). La pollution proviendrait de l’épandage des eaux de la lagune d’un centre de compostage. La fraction la moins liquide des effluents (les boues correspondant au fond de la lagune), serait responsable des dommages. Cette matière a été enfouie, mais les fortes pluies auraient solubilisé et lessivé les éléments nutritifs vers l’étang.

Afin d’éviter ce type de pollution, l’exploitant décide de ne plus épandre cette fraction, qui n’est extraite que dans les cas de curage de la lagune, c’est-à-dire tous les 2 ans au maximum. Cette fraction est donc mise en compostage. L’épandage est réservé aux effluents liquides (de nature minérale) de la lagune. Pour éviter tout lessivage de nutriments vers l’étang, l’exploitant prévoit également de maintenir un mulch de maïs ou de réaliser le semis d’un couvert végétal après récolte sur les parcelles dédiées à l’épandage.