Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une pollution des eaux souterraines au chloroforme est détectée lors d’analyses des piézomètres d’une usine chimique réalisées en mai 2017. Suite à différentes anomalies dans la transmission et le contenu du rapport du laboratoire, l’exploitant ne prend connaissance de ces résultats que 3 mois plus tard. Il demande de nouveaux prélèvements le 22/08 qui confirment la présence de chloroforme dans les eaux souterraines. L’inspection se rend sur place le 31/08. Suite à cette inspection, un arrêté de mesures d’urgence est pris le 04/09 imposant :

  • la détermination des usages en aval ;
  • la mise en place d’une surveillance renforcée des eaux souterraines ;
  • la recherche de la source de pollution et la caractérisation de l’étendue de la pollution ;
  • la définition de travaux de remédiation.

Un bureau d’étude réalise une étude hydrogéologique en septembre. Cette étude permet d’identifier comme origine un incident ayant eu lieu 1 an avant, le 12/08/2016. Ce jour-là, un conteneur de 1 m³ de déchets d’eau et de chloroforme a fui, déversant 500 l de produit sur le sol en béton de la zone de stockage. L’exploitant se rend compte lors de l’étude, suite à un test d’étanchéité, que le point bas de la rétention en béton présente une malfaçon et n’est pas étanche. Après reprise d’étanchéité de l’ouvrage, l’exploitant doit faire des contrôles de sol au voisinage de cette zone afin de confirmer cette hypothèse. Des investigations complémentaires en vue d’établir un plan de gestion et de déterminer les travaux nécessaires à la remédiation sont engagées avec un bureau d’étude spécialisé.

L’exploitant avait découvert une pollution historique du site au chloroforme en 1999. Des travaux de dépollution et une surveillance des eaux souterraines ont alors été réalisés. L’absence de détection du chloroforme depuis 2009 a abouti à différents allégements successifs de la surveillance des eaux souterraines.