Pollution
Humain
Environnement
Economique

De la soude à 25 % se déverse au niveau du réseau de transfert de la soude vers un bac tampon de distribution dans l’atelier fermentation d’une usine agroalimentaire fabriquant des levures de boulangerie. La zone impactée est située hors fosse de rétention à proximité des bacs de stockage de soude du site. Une alerte de hausse du pH sur les rejets au canal est émise vers le système d’exploitation, mais le retour à la normale est effectif en moins de 2 h. Le lendemain, après une nouvelle hausse progressive à partir 5 h, le pH atteint 9 à 18 h. Le surlendemain matin, l’opérateur en poste effectue des prélèvements en entrée au niveau des pompes de relevage et en sortie d’usine. Ceux-ci confirment une valeur élevée de pH. Les services de production concernés constatent qu’une vanne de barrage pour la mise en rétention du site est en position ouverte en manuel à proximité de la zone de dépotage. Cette vanne est fermée le 15/06 à 13h30. Le pH redescend alors de façon progressive en fin d’après-midi et dans la nuit.

Le 17/06 au matin, le personnel découvre qu’une vanne de purge est restée ouverte sur le réseau de transfert. Cette vanne est à l’origine du déversement de soude. L’ouverture est liée soit au déplacement d’une canule, soit à des vibrations. La fuite a, dans un premier temps, rempli la fosse où se trouve la vanne de barrage qui était ouverte, puis le canal.

Le déversement de soude vers le canal est estimé à 15 m³ avec une montée du pH de ce dernier entre 8 (mesuré en sortie de STEP à 2 km en aval le 15/06 à 12 h) et 9-10 (mesuré derrière l’usine le 14/06 à 10 h et le 15/06 à 20 h). Les 2 vannes de purges du réseau de transfert sont remplacées. Ces vannes sont bloquées en position fermée. L’exploitant fait ajouter une temporisation de fermeture systématique de la vanne.