Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 3h20, un feu se déclare dans un entrepôt de 2 000 m² stockant du bois dans une centrale de production d’énergie à base de bois. Un rondier appelle les pompiers. Un périmètre de sécurité est mis en place et 10 employés sont évacués. Les pompiers arrosent le bâtiment. Ils rencontrent des difficultés en raison des fumées basses dues au vent important. À 7 h, l’incendie est maitrisé. Les eaux d’extinction sont collectées. L’exploitant met en place des rondes toutes les demi-heures. Le bâtiment, irrécupérable, est rasé. Les 100 t de plaquettes de bois qu’il abritait sont inutilisables. Les autres bâtiments du site n’ont pas été impactés. Un chômage technique est envisagé pour les 30 salariés.

Le site était en arrêt technique pour maintenance. Une unique cellule de l’entrepôt était pleine de plaquettes de bois. Seul le bâtiment a réellement brûlé. Celui-ci est constitué d’un bardage métallique extérieur et de séparations en béton et panneaux contreplaqués. En première approche, il semble que des poussières de bois aient pu s’accumuler dans le vide entre les murs et le contreplaqué. Ceci aurait conduit à l’incendie et à sa propagation.

Par ailleurs, le système de détection incendie n’a pas fonctionné. Au cours de sa dernière opération de maintenance, 22 jours auparavant, une défaillance avait été détectée. En mesure compensatoire, l’exploitant avait intensifié les rondes de surveillance.