Vers 12 h, un feu se déclare sur un stock de déchets verts broyés dans une plateforme de compostage. Les déchets concernés sont déplacés à l’aide d’un engin de manutention puis arrosés. 400 t de déchets verts intacts sont déplacés pour être mis en sécurité. Des trouées sont effectuées dans le stock pour vérifier l’absence d’auto-combustion. Une surveillance est assurée pour vérifier l’absence de reprise du feu. 10 t de déchets verts sont détruits. Les eaux d’extinction sont collectées dans le réseau de lixiviats et récupérées dans le bassin de stockage de lixiviats.

L’incendie est lié à un épisode neigeux qui a recouvert de le stock de déchets verts. La neige, en fondant, a pénétré au cœur du tas. Cet apport d’humidité a activé la fermentation tandis qu’une couche de neige durcie en surface a créé un couvercle empêchant la circulation d’air et le refroidissement. Ce phénomène a entraîné l’auto-combustion de la partie la plus ancienne du dépôt (déchets stockés depuis 2 mois). Elle s’est développée au cœur du tas, à 1 m au-dessus du sol.

Suite à l’incendie, l’exploitant modifie la forme des stockages de déchets verts broyés. Afin de favoriser l’accès aux déchets et pour limiter leur durée de stockage, ils sont désormais disposés en plusieurs andains allongés de petite taille et non plus en un seul andain tabulaire. De cette manière, l’intégralité des déchets les plus anciens sont utilisés en priorité.

Un autre incendie survient sur ce site 3 ans plus tard (ARIA 44878).