Vers 20h30, un feu se déclare dans une armoire électrique du local de transformation électrique d’une usine métallurgique. Les 10 salariés présents sur le site sont mis en sécurité. L’alimentation électrique de l’usine qui se fait par une ligne 63 000 V est coupée. Après la coupure, le risque électrique perdure pendant 30 minutes. Les pompiers adoptent une posture défensive pendant ce temps, puis éteignent l’incendie vers 21h40. La production de l’usine est arrêtée jusqu’au lendemain après l’installation d’un groupe électrogène.

Après enquête, il s’avère que la jonction entre deux gouttières du bâtiment était fuyarde. De l’eau a ainsi pu pénétrer dans le poste haute tension par une ouverture située à proximité de la fuite. L’eau a ensuite ruisselé jusqu’à atteindre une armoire basse tension située à l’aplomb. Elle a généré un court-circuit dans cette armoire, provoquant l’incendie de l’armoire. Le feu s’est propagé à une plaque de plexiglass qui protégeait un jeu de barre situé au plafond au-dessus de l’armoire concernée. La plaque est tombée et a propagé le feu à un disjoncteur d’alimentation de l’usine situé en face de l’armoire. Il s’est également propagé aux 2 armoires voisines de la première.

La totalité de la gouttière va être remplacée par des chéneaux plus robustes. Un bardage sera mis en place au niveau des ouvertures situées à l’aplomb de la salle électrique. Les armoires électriques seront repositionnées de façon à limiter l’impact d’un incendie éventuel de l’une d’elle sur les autres. Le risque explosion des disjoncteurs a été pris en compte et aucune armoire ne sera positionnée en face des disjoncteurs. La plaque de protection du jeu de barre va être remplacée par une protection métallique normalisée. Un système de détection incendie et de désenfumage est à l’étude.