Pollution
Humain
Environnement
Economique

A la suite d’un oubli de fermeture d’une vanne d’arrivée d’eau, un débordement de biocide utilisé pour le traitement du bois se produit dans une entreprise de commerce de gros de bois. Le mélange eau/biocide s’écoule ensuite vers un puisard équipé d’une pompe de relevage qui le renvoie dans le réseau d’eaux pluviales du site, puis dans l’HESPERIDES.

Dès constatation du rejet, vers 7 h, les actions suivantes sont prises par l’exploitant :

  • coupure de l’arrivée d’eau pour stopper l’afflux de polluant ;
  • arrêt de la pompe de relevage ;
  • protection du regard d’eaux pluviales pour circonscrire la pollution sur le site et limiter le déversement dans le milieu naturel ;
  • pompage du polluant restant dans un bac et dans sa rétention.

Conséquences sur l’environnement

La quantité de polluant déversé dans le milieu naturel est estimée à 80 m³. Le biocide est cependant dilué compte tenu de l’apport d’eau qui a duré toute une nuit. Un laboratoire est mandaté afin d’analyser la pollution des eaux souterraines et de surface, ainsi que les sédiments de l’HESPERIDES. Une mortalité aquatique est observée dans le ruisseau. Les premiers résultats du laboratoire mettent en évidence une pollution des eaux souterraines à la cyperméthrine, ainsi qu’une concentration soutenue dans les eaux de surface et les sédiments. Afin de caractériser l’évolution de la pollution, l’industriel réalise une seconde campagne de mesure. Les résultats confirment la pollution.

Gestion de la pollution

Une troisième campagne de mesure est effectuée. En parallèle, une étude de dépollution des sols au niveau de l’HESPERIDES est réalisée.

Mesures prises

L’exploitant sensibilise son personnel sur les conséquences de ce type d’événement au niveau d’une note de cadrage. Un dispositif de coupure automatique de l’arrivée d’eau avec une électrovanne est envisagé afin de supprimer le risque d’erreur humaine. En effet, le dispositif d’alarme sonore en place n’a pas permis d’éviter l’accident.