Pollution
Humain
Environnement
Economique

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A 9 h, lors d’une opération de maintenance, une fuite de chlore est détectée dans l’atelier de compression du chlore d’une usine chimique. L’alerte interne est déclenchée. Le rideau d’eau de protection de l’atelier se déclenche. Le POI est activé. Des opérateurs arrêtent la fuite. L’alerte est levée à 11 h. Le trafic ferroviaire sur la voie Grenoble-Veynes est stoppé, entraînant des perturbations pour les voyageurs durant la matinée. L’exploitant diffuse un communiqué de presse.

Pour faciliter le travail des agents de maintenance et éviter des manipulations compliquées, les lignes du compresseur en cours de maintenance n’étaient plus tamponnées. Ce tamponnage évite que du gaz ne circule dans la ligne ne cours de maintenance. Cette dérive admise des pratiques, vis-à-vis de la procédure, a conduit à laisser la ligne de dégazage/refoulement du compresseur ouverte, alors qu’un balayage à l’air sec du compresseur était en cours pour chasser le chlore résiduel dans le compresseur. Ce balayage faisait suite à un arrêt de l’électrolyse. C’est la procédure pour éviter que le chlore présent dans le compresseur à l’arrêt, ne réagisse avec l’humidité de l’air et donc génère de la corrosion. Un retour de chlore s’est donc produit sur la ligne de dégazage du compresseur restée ouverte, générant une fuite de chlore.

Suite à l’accident, l’exploitant a ré-établi sa procédure de maintenance avec l’obligation de tamponner les lignes des compresseurs en cours de maintenance.