Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une fuite se déclare sur une bâche servant aux eaux de refroidissement des fours d’un équipementier automobile. Les principales substances relâchées dans le sol et dans le réseau des eaux pluviales sont du chlorure d’ammonium quaternaires polymérisés, du 2-aminoéthanol, du cyclohexylamine, du N-9-octadecénylpropane-1.3-diamine et de l’amine. Le volume d’eau rejeté par an contenant ces produits est estimé à 110 m³ pour une quantité de produits purs rejetés annuellement de 40 kg. Un organisme indépendant met par ailleurs en évidence la présence de NaCl en teneurs anormales dans les sols le long du bâtiment abritant le bassin de collecte. Leur détection dans les sols laisse ainsi supposer que le bassin n’est pas étanche.

L’équipement incriminé (bâche) a été mis en service en 2006. Des malfaçons dans sa conception seraient, selon l’exploitant, à l’origine du rejet. Une expertise judiciaire est réalisée afin de trancher le litige avec le constructeur de l’appareil.

A la suite d’une réponse de l’exploitant à l’inspection des installations classées lui indiquant la contamination de son site. Celle-ci lui demande de prendre des mesures afin de :

  • mieux caractériser le défaut de la bâche et des produits rejetés (volume, débit de fuite…) ;
  • proposer un plan d’actions pour stopper tous déversements de produits dans l’environnement.