Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une fuite de gaz naturel est détectée vers 10 h sur une conduite d’immeuble enterrée à la jonction d’une conduite en fonte grise de 3 m de longueur (DN 80) et d’acier. Cette fuite entraîne la formation d’une poche de gaz en milieu confiné. Les secours établissent un périmètre de sécurité : 10 occupants de l’immeuble sont évacués. La circulation est interrompue. Le service du gaz remplace la conduite par un tronçon en acier.

Causes

La dernière inspection réalisée en avril 2014 par le service du gaz sur la conduite d’immeuble n’avait pas révélé d’anomalie particulière. Toutefois, la procédure utilisée dans le cadre de ces contrôles ne prévoit pas l’identification précise du matériau constitutif d’une conduite intérieure en dehors du plomb. La conduite était par ailleurs identifiée en acier dans le logiciel de GMAO alors qu’elle était en fonte grise.

Mesures prises

A la suite de l’événement, l’administration demande au service du gaz de préciser sa méthodologie pour déterminer le matériau des conduites intérieures d’immeubles (CI) et particulièrement pour la recherche de fontes cassantes. Celui-ci entreprend par ailleurs de contrôler des installations similaires dans la ville (conduite intérieure enterrée, DN> 40, année de mise en service antérieure à 1971). Sur la vingtaine d’ouvrages identifiés, aucun n’est constitué en fonte grise.

Selon les engagements du distributeur, les dispositions suivantes sont appliquées en cas de situation similaire et d’incertitude sur les matériaux :

  • analyse et visite des branchements sur les ilots basse-pression ;
  • renforcement des actions de surveillance sur les CI ;
  • prise de mesures de sécurité adaptées en cas de détection de fonte grise.

Le distributeur doit par ailleurs rendre compte à l’administration des mesures précitées dans son bilan d’exploitation. Une modification de la procédure nationale concernant la maintenance des branchements collectifs est également réalisée.