Pollution
Humain
Environnement
Economique

Des promeneurs signalent la présence d’un fontis de 60 cm par 40 sur la crête d’un barrage en terre. La retenue constitue les douves d’un château. Le désordre se situe au droit de la vanne de vidange de l’ouvrage. Le chemin de crête est condamné. La cote du plan d’eau est abaissée, jusqu’au radier du déversoir. Le gestionnaire procède aux réparations nécessaires :

  • retrait des matériaux déstructurés jusqu’à l’ouvrage maçonné de la vanne ;
  • comblement par 25 m³ d’argile, mise en œuvre par couches successives et compactage à la pelle mécanique ;
  • mise en œuvre de 20 m² de géotextile puis réfection du chemin de crête en matériaux calcaires sur 20 cm.

Selon l’expertise réalisée par le gestionnaire, des mises en charge successives et rapides du corps de barrage pourraient avoir engendré un lessivage des matériaux fins du corps de l’ouvrage et créé un cheminement préférentiel des eaux. Il se pourrait également que la zone du désordre ait fait l’objet de bouchage par le passé, rendant la zone plus perméable. Les variations brutales de niveaux de la retenue, liées à la pluviométrie exceptionnelle du printemps, auraient contribué à un départ de matériaux à l’intérieur de la digue créant ensuite le fontis.

Afin d’éviter le renouvellement de ce type de désordre, le gestionnaire intègre des prescriptions concernant les variations de la cote de la retenue dans ses consignes d’exploitation.