Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un rejet de lixiviats provenant d’une cuve de traitement se produit dans un centre de traitement et d’élimination de déchets non dangereux. Le volume épandu est de 30 m³ dont 2 m³ épandus à l’extérieur de la rétention. La vanne de sortie des eaux pluviales de cette rétention se trouve en position ouverte. Les agents de sécurité détectent la fuite vers 4 h, lors d’une ronde. Ils alertent le personnel d’astreinte. Vers 4h30, la vanne de sortie des eaux pluviales de la rétention est fermée, tandis que la vanne d’évacuation des eaux de la rétention vers le bassin de stockage est ouverte. Un colmatage provisoire du trou apparu dans la cuve est effectué avec un bouchon en bois et du mastic. Deux jours plus tard, l’exploitant procède à un décaissement du sol de la zone souillée et à l’évacuation vers un casier. Le volume de terre souillée atteint 1,88 t. Neuf jours plus tard, la réparation définitive de la fuite est effectuée.

Une fissure de 15 mm de diamètre est apparue sur une des cuves de traitement biologique de lixiviats. En parallèle, à la suite d’épisodes pluvieux, la vanne d’évacuation des eaux propres de la zone de rétention des cuves de traitement a été ouverte. Elle aurait dû ensuite être fermée mais cela n’a pas été le cas.

Suite à l’accident, les mesures suivantes ont été prises par l’exploitant :

  • mise à jour de l’instruction technique relative à la gestion des vannes de la zone de rétention ;
  • contrôle journalier de l’état des vannes de la zone de rétention ajouté à la check-list des contrôles journaliers à faire sur l’unité de traitement des lixiviats ;
  • rappel effectué sur le rôle et la gestion des vannes des zones de rétention de l’ensemble du site à l’ensemble du personnel lors de la réunion d’exploitation.