Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 14h15, un feu se déclare dans un tas de déchets en vrac (DIB) sous un hangar dans un centre de récupération de déchets. Le départ d’incendie est détecté par un passant qui prévient l’entreprise. Les pompiers interviennent et maîtrisent l’incendie.

Le bâtiment d’exploitation endommagé est reconstruit (coût 300 k€). Les pertes d’exploitation liées à la combustion des déchets sont estimées à 700 t de DIB soit un montant de 84 k€. Le site est arrêté durant 2 jours.

Les fumées émises par l’incendie n’ont pas d’impact sur la production voisine de tomates sous-serre. Une partie des eaux d’extinction a été envoyée dans un bassin d’infiltration et une autre partie s’est répandue vers des terrains voisins. Des analyses des eaux souterraines sont réalisées via les différents piézomètres du site. Les eaux d’extinction présentes dans le bassin d’infiltration sont prises en charge par une société spécialisée.

Deux hypothèses sont envisagées pour expliquer l’incendie : combustion spontanée du fait des fortes températures ou présence d’une pile électrique dans le tas de déchets ayant entraîné un court-circuit.

Suite à l’incendie, l’exploitant envisage d’installer un système de détection de feu asservi à un arrosage automatique. Lors de l’accident, le délai de détection de l’incendie fut très long lui permettant de prendre de l’ampleur. Enfin, la réserve d’eau incendie est revue à la hausse.