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Vers 8h30, un feu se déclare dans une alvéole d’une installation de stockage de déchets non dangereux. Les pompiers éteignent l’incendie à l’aide de 20 m³ d’eau et de terre. Les jours suivants, une société extérieure est mandatée pour assurer une surveillance pendant les heures de fermeture du site ainsi que le week-end.

Un technicien intervient afin de mesurer le taux de CO sur l’ensemble du réseau de biogaz. Aucune anomalie n’est détectée. Les eaux d’extinction sont récupérées avec les lixiviats. 20 m² de la couverture passive (membrane) ont été dégradés. Une réfection est réalisée.

L’alvéole impactée faisait partie d’un casier exploité en 2014 et dorénavant recouvert (phase de captation et valorisation du biogaz). Selon l’exploitant, l’origine de l’incendie serait un moindre compactage des déchets au niveau du puits de captage de biogaz, ayant entraîné un affaissement autour de celui-ci et l’entrée d’oxygène. La nature du puits serait également en cause : des buses en béton trouées sont présentes sur le puits du casier concerné, contre des tuyaux pleins (non performés) sur les nouveaux casiers. Le lendemain de l’accident, l’exploitant apporte de la terre végétale jusqu’à la partie supérieure du puits puis réalise un tassement du terrain sur le pourtour du puits afin de couper l’apport en oxygène.

En 2016, un incendie a déjà eu lieu sur ce site (ARIA 48492).