Une fuite de 650 t kérosène se produit au niveau du fond d’un bac de 50 000 m³ dans un dépôt pétrolier. Les hydrocarbures s’écoulent vers le sol et la nappe d’eau souterraine. La pollution, détectée dans les jardins et les champs alentours, se répand sur 10 000 m², jusqu’à la mer. Une section du littoral de 600 m est polluée. La flore sauvage disparait de cette zone. Une société spécialisée effectue des travaux de dépollution. Les eaux souterraines sont pompées, 530 t de kérosène sont récupérées.

L’origine de la fuite est un percement du fond du bac, au niveau d’un puisard. La configuration de cette zone a favorisé la corrosion. Deux conduites sont présentes dans le puisard. L’une d’elle, trop proche de la paroi du puisard, a empêché la pose d’un revêtement anticorrosion sur cette paroi. De plus, l’exploitant découvre que la mise en charge des tuyauteries induisait des contraintes mécaniques sur cette paroi, du fait d’un supportage inapproprié.

Après l’accident, l’exploitant modifie les procédures de contrôle de ses bacs de carburant. L’espacement des conduites par rapport aux parois des puisards et l’état des revêtements anticorrosion sont vérifiés. Le supportage des tuyauteries est contrôlé en tenant compte du poids de fluide transporté.