Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 3 h une pale d’éolienne se brise en son milieu et tombe au sol. L’aérogénérateur se situe dans un parc composé de 7 machines. Un agriculteur voisin, réveillé par la chute de la pâle, donne l’alerte. Une alarme se déclenche auprès du fabricant. Les débris sont retrouvés par l’exploitant au pied du mât le matin. Il en sécurise l’accès et fait surveiller la zone. L’inspection des installations classées demande la mise à l’arrêt de tous les aérogénérateurs du parc dans l’attente de la compréhension de l’événement. L’exploitant met en place une cellule de crise pour déterminer les causes de l’incident avec des experts. Le fabricant réalise une inspection visuelle à la jumelle sur les autres éoliennes du parc.

Le parc vient d’être construit et entre dans sa phase de mise en service. Les premiers essais sur le mât ont commencé deux semaines avant l’incident. Le fabricant précise que la pâle s’est brisée lors de sa descente et était en position basse lors de sa rupture.

Des inspections visuelles menées par des experts mettent en évidence des impacts de foudre, des marques de brulures et d’échauffement sur les segments de la pale cassée. Après analyses des relevés d’impacts de foudre depuis la livraison sur site des pales, l’exploitant identifie un impact de foudre d’intensité exceptionnelle à proximité immédiate de l’éolienne, 4 jours avant la rupture de la pale. La foudre a produit un arc électrique entre les structures de carbone et le câble de mise à la terre. Le flash produit n’a pas été capté par le système parafoudre. Il a provoqué une délamination et donc un affaiblissement de la structure de fibres de verre. Les contraintes dues à la rotation de l’éolienne ont amplifié l’affaiblissement jusqu’à provoquer la rupture de la pale et sa chute au sol.

L’exploitant procède à une inspection visuelle des enveloppes externes des pales des éoliennes du parc, pour vérifier l’absence de trace d’impact de foudre.