Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare à 14h55 sur une tuyauterie de pétrole brut, non alimentée, dans une raffinerie en démantèlement. Les opérateurs constatent une épaisse fumée noire et interviennent avec un extincteur, sans succès. Ils déversent 1 à 2 m³ de terre sur le foyer, mais le feu reste actif. Ils donnent alors l’alerte. Les pompiers éteignent l’incendie au moyen d’une lance à mousse. Les eaux d’extinction sont collectées dans la cuvette de rétention où se trouvait la conduite.

Une fenêtre de visite venait d’être découpée avec une scie sabre sur le dessus de la tuyauterie. Cette opération s’effectue sous projection d’eau pulvérisée, après passage d’un racleur dans la tuyauterie. Elle s’est achevée quelques minutes avant le départ de feu. L’exploitant émet 2 hypothèses quant à son origine :

  • présence d’une étincelle non détectée qui aurait enflammée les hydrocarbures sous l’effet de l’appel d’air engendré par l’ouverture de la conduite ;
  • accumulation sous le point de découpe (en point haut) de produits volatils et suffisamment inflammables pour prendre feu au contact de la lame chaude de la scie.

Après cet accident, l’exploitant envisagerait de réaliser les découpes sous un écoulement d’eau continu et non plus sous pulvérisation.

Un incendie était survenu en avril lors de travaux de démontage de tuyauteries (ARIA 49567).