Pollution
Humain
Environnement
Economique

A 21h15, un feu se déclare sur 1 000 m² d’un massif de 1 600 m² de déchets non dangereux des ménages et de pneumatiques usagés dans un casier en exploitation d’une installation de stockage de déchets non dangereux. Un important panache de fumées se dégage. Lors de sa ronde de prise de poste, le chef d’équipe repère le départ de feu et déclenche la procédure incendie. Les employés utilisent des engins pour déposer des déchets inertes (gravats) sur la zone en feu. Les pompiers, prévenus par l’appel d’un riverain, mettent en œuvre des lances à incendie avec de l’eau et un additif malgré des difficultés d’alimentation en eau. L’intervention se termine le lendemain en fin de matinée. L’exploitant prend en charge le traitement des fumerolles se dégageant encore des déchets. Une surveillance est mise en place.

Après extinction complète, l’exploitant met en place un sarcophage de protection de 50 cm de sablon compacté sur l’ensemble de la zone sinistrée afin d’éviter toute entrée d’oxygène. Une digue est construite pour séparer la zone sinistrée du reste du casier non impacté. Une société spécialisée réalise un diagnostic de l’état des géomembranes. Il s’avère qu’elles n’ont pas été endommagées. Une vidéo inspection des drains de lixiviats est réalisée pour vérifier le bon état des drains situés sous la zone de l’incendie. Un système de filtration à sable couplé à un filtre à charbon actif est installé pour le traitement des eaux d’extinction incendie.

Suite à l’accident, l’exploitant révise sa procédure d’urgence. L’appel aux pompiers doit être fait rapidement et prioritairement en cas de départ d’incendie.