Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un dimanche vers 16 h, dans un centre de tri implanté dans un port fluvial, un feu se déclare dans un bâtiment de 3 700 m² abritant la chaîne de tri sélectif, l’activité de mise en balle et des stocks de déchets triés (plastiques, papiers, cartons, encombrants). Le gardien donne l’alerte et 160 pompiers interviennent avec 6 lances à mousse. Les voies de circulation routières du port fluvial sont fermées pendant l’intervention. Un secouriste, blessé, est transporté à l’hôpital. L’incendie est éteint vers 2 h du matin. Des rondes de surveillance sont réalisées les jours qui suivent.

L’incendie détruit le bâtiment de 3 700 m². Les eaux d’extinction sont confinées par fermeture des 3 vannes isolant le réseau.

Un arrêté de mesures d’urgence est pris. Il conditionne le redémarrage des activités à :

  • la vérification du caractère exploitable des bâtiments par un expert compétent ;
  • la réalisation d’une analyse des causes et la mise en place de mesures pour éviter la survenue d’un événement similaire ;
  • la révision des procédures d’exploitation afin de garantir une sécurité maximale des activités ;
  • la vérification du bon fonctionnement des dispositifs de sécurité ;
  • le renforcement des rondes de surveillance sur site (y compris en dehors des heures d’exploitation).

L’exploitant émet l’hypothèse d’un acte criminel. En effet, il a constaté l’existence de 3 foyers distincts et éloignés les uns des autres. Un incendie s’était déjà produit un an auparavant dans ce même centre de tri (ARIA 48319).