Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un samedi, vers 15 h, un feu se déclare sur un stock de déchets verts broyés, 30 m par 20 m sur 3,5 à 4 m de hauteur, dans un centre de compostage. Les pompiers se raccordent sur le poteau d’incendie du site. Ils évitent la propagation de l’incendie au stock de panneaux de fibres de bois. Un bungalow et 3 bennes de gravats stockées à proximité sont atteints par les flammes. Un agent déplace les tas de compost à l’aide d’une chargeuse. Les pompiers laissent brûler les déchets de bois. Un merlon de compost de 3 m de hauteur est réalisé autour du tas en combustion. Le compost est aussi utilisé pour étouffer les foyers. Les eaux d’extinction stockées dans le bassin de rétention sont utilisées pour arroser les résidus de cendres du bois et de merlons de compost après mélange à l’aide d’une chargeuse. Une surveillance de la combustion est mise en place. 5 jours plus tard, le feu est de nouveau arrosé avec l’eau du bassin de rétention. Une chargeuse retourne le compost, les déchets et l’eau. Cette opération est maintenue pendant 2 jours. Le septième jour, l’incendie est éteint et 300 m³ d’eau ont été utilisés.

L’incendie est probablement dû à un phénomène d’auto-combustion ou à un acte de malveillance.

Suite à cet événement, l’exploitant prévoir de cribler et broyer plus régulièrement ses stocks. Des filières de reprises des refus en dehors des périodes hivernales de fonctionnement des chaudières doit être engagé. L’exploitant s’interroge sur l’efficacité du merlon qui a permis de limiter la propagation à d’autres tas mais qui a participé à la combustion et à générer des fumées. Une hauteur de merlon moins importante ou un arrosage sur quelques jours pourrait être envisagé.