Un dimanche vers 18 h, 500 l d’effluents d’épuration se déversent dans la station d’épuration d’une usine d’abattage et de transformation de volailles. Ce rejet se produit au niveau du bassin d’aération d’où les eaux boueuses débordent et s’écoulent dans un terrain nu de l’exploitation et dans le champ voisin. Un riverain prévient l’exploitant. L’eau s’infiltre dans le sol du champ, laissant les boues à la surface. L’exploitant arrête l’un des aérateurs du bassin, rehausse le talus et met en place une digue pour former une rétention.

Le débordement est lié à la mise en place d’un aérateur supplémentaire dans le bassin le vendredi qui précède. Celui-ci a causé une agitation excessive du bassin en phase d’aération, entraînant le débordement. Cette modification de l’installation fait suite à une mesure de la demande chimique en oxygène indiquant une aération insuffisante de l’eau du bassin.

Après l’incident, l’exploitant met en place la consigne de ne pas opérer de modification de l’installation avant un week-end, où la surveillance est réduite.