Un samedi vers 14 h, un feu se déclare sur un stock de déchets dans un centre de tri et transit. Plusieurs dizaines de m³ de déchets sont menacés ainsi qu’un bâtiment d’exploitation et la forêt limitrophe. Une épaisse fumée se dégage et impacte l’A72 située à proximité. Les automobilistes sont invités à la prudence. La gendarmerie se rend sur place car des riverains se plaignent des fumées. Plus de 60 pompiers utilisent des engins de l’entreprise pour effectuer des tranchées au sein des déchets et réaliser la part du feu. Ils mettent en place des lances à eau. L’incendie est maîtrisé dans la soirée. Une surveillance est mise en place la nuit suivante.

Parti dans la zone de stockage des DIB, l’incendie s’est propagé à la zone de stockage de bois de classe B (110 740 t de bois traités : bois peint, contreplaqué, présence de plastiques) adjacente. Totalement noirci, ce bois n’est plus valorisable. Le stock de DIB a été atteint de manière plus superficielle.

Les eaux d’extinction se déversent dans le réseau d’eau pluviale de l’établissement, après passage dans les débourbeurs déshuileurs. Le réseau d’eau pluviale se jette dans le VOLON après transit par le bassin d’orage de la zone d’activité. Ce bassin n’est pas étanche et ne dispose d’aucun dispositif pour confiner les eaux avant rejet.

Un arrêté de mesures d’urgence est pris pour exiger la réalisation d’analyses dans les eaux du bassin d’orage et dans les sols superficiels.