En début de soirée, une fuite d’acide nitrique se produit sur une tuyauterie de transfert d’un atelier d’une usine de fabrication de produits azotés. L’exploitant isole la fuite en fermant la vanne en amont, arrête l’atelier et neutralise l’acide répandu sur le sol par de la chaux. Il déclenche le POI. Le produit se répand dans les égouts du site. L’exploitant isole le rejet vers le milieu naturel et confine les eaux. Elles sont ensuite pompées par les services de secours vers un bassin de confinement. L’exploitant propose d’excaver et de traiter les terres polluées par le produit.

Selon l’exploitant, 2 à 3 m³ d’acide nitrique sont rejetés dans le sol et les égouts du site. Il n’y a pas d’émissions atmosphériques en dehors du site. L’atelier redémarre 5 jours plus tard après avoir procédé à des contrôles.

La fuite provient d’un joint endommagé par la corrosion. Ce joint, normalement en inox, a été remplacé par un joint en acier lors de l’arrêt de l’unité.

Le site avait déjà connu une fuite plus importante en mai 2017 (ARIA 49704).