Pollution
Humain
Environnement
Economique

Durant l’arrêt d’une usine hydroélectrique associée à un barrage, une surverse se produit sur le déversoir de l’ouvrage. De 15h20 à 16h10, les eaux de la DURANCE sont relâchées sans que leur débit soit maîtrisé. Le débit moyen est de 20 m³/s, avec une pointe à 40 m³/s. Par conception, la totalité du débit de la DURANCE passe par l’usine associée au barrage. Quand celle-ci est à l’arrêt, les consignes d’exploitation prévoient la mise en charge progressive du déversoir : le débit aval doit augmenter d’un maximum de 10 m³/s en 30 minutes.

Alerté par alarme, l’exploitant constate la surverse du déversoir. L’usine hydroélectrique est remise en service. Une usine à l’amont est mise à l’arrêt afin de réduire le débit entrant. La surverse prend fin à 16h10. Aucune conséquence sur les tiers n’est constatée.

Ce non-respect des conditions de lâcher du barrage est lié au non-respect du programme de production de l’exploitant. Celui-ci prévoyait un arrêt de l’usine hydroélectrique, ainsi que de celle située en amont, à 14h30. Cependant, l’usine amont, dont le fonctionnement avait manuellement été placé en marche forcée vers 8h15, ne s’est pas arrêtée. Alimenté par un débit entrant de 50 m³/s, la cote de surverse du déversoir a été atteinte à 15h20.