Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Vers minuit, un feu se déclare sur la garde hydrogène de cellules d’électrolyse d’une usine chimique. C’est l’alarme niveau bas qui alerte les opérateurs. L’un d’entre eux effectue une tournée et constate le feu. L’arrêt d’urgence est déclenché et le feu est éteint à l’aide d’extincteurs et de serpillère humide pour refroidir le chapeau de la cellule.

Le feu provient d’une fuite d’hydrogène (H2) dans la garde hydrogène de la cellule et d’une source d’amorçage non identifiée. La fuite d’hydrogène provient d’un manque d’eau dans la garde du fait de l’absence de remplissage des gardes par les opérateurs et d’une chasse de la garde hydrogène. La chasse de la garde hydrogène est provoquée par la montée en pression du réseau d’H2 du fait du déclenchement du brûleur chlore. Celui-ci a détecté une baisse de pression d’hydrogène sûrement dû à des pertes de charges du fait de bouchages liés au gel. Par ailleurs, les opérateurs n’ont pas effectué de remplissage de la garde en raison de l’arrêt imminent de l’électrolyse. Ils étaient par ailleurs occupés à la gestion de fumerolles sur plusieurs cellules. Aucune consigne claire ne permettait de prioriser la vérification du niveau dans les gardes hydrogènes.

L’exploitant prévoit de rédiger ce type de consigne et de fiabiliser le réseau hydrogène/brûleur chlore.