Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une présence de bromates (substance cancérigène) à des teneurs supérieures à la normale admissible est constatée sur la DURANCE. Des prélèvements sont effectués sur les captages de la ville de 5 000 habitants, avant et après le système de traitement de l’eau. Ces prélèvements confirment la présence de bromates. Le 22 mars, la municipalité met en place des restrictions d’usage de l’eau et distribue des bouteilles d’eau à ses administrés. Des analyses confirment de fortes teneurs en chlorates en parallèle des fortes teneurs en bromates sur un site de fabrication de produits chimiques.

Le rejet provient de la purge de traitement des effluents de l’installation d’incinération des résidus chlorés (et contenant du brome). Les rejets de l’atelier d’électrolyse sont détournés vers les bassins d’urgence.

Un arrêté préfectoral de mesure d’urgence interdisant les rejets des installations d’incinération et demandant d’assurer une surveillance des journalières des captages et de l’environnement est pris le 31 mars. Au 3 avril, les mesures réalisées sur les rejets de l’entreprise sont toutes inférieures au seuil de détection.

En attendant que la situation s’améliore de façon pérenne sur le captage, l’exploitant met en place une unité d’approvisionnement en eau potable par ultrafiltration. Par ailleurs, l’exploitant installe une station de traitement mobile par osmose inverse afin de traiter les 10 000 m³ d’eaux souillées stockées dans les bassins de confinement.

Au moment de l’incident, l’incinérateur traitait des déchets chlorés en provenance d’Espagne. Après investigations, il s’avère que la teneur en Brome dans les déchets était jusqu’à 4 fois supérieure à ce que l’incinérateur accueille habituellement. Les fumées de l’incinérateur subissent un traitement humide.