Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare vers 15h30 sur un tas de 50 m³ d’écorces d’épicéa dans une scierie soumise à autorisation. La directrice alerte les pompiers avec son portable à 15h32 et rencontre des difficultés pour les joindre. Le site étant limitrophe à 2 départements, l’appel du 112 à partir d’une ligne GSM la met en relation avec le service du département voisin. La liaison téléphonique est en outre très mauvaise. Elle compose finalement le 18 d’une ligne fixe et est en relation directe avec les secours dont le site dépend. Les pompiers, arrivés sur les lieux à 15h45, rencontrent des difficultés d’approvisionnement en eau, car la borne incendie n’est pas opérationnelle (débit trop faible). Ils éteignent l’incendie vers 16 h en utilisant une réserve d’eau au nord du site. Le stockage est surveillé jusqu’à 20 h.

Les pertes d’exploitation sont estimées à 150 000 euros par l’exploitant.

La fermentation du bois a provoqué l’atteinte de sa température de combustion. Bien connu de la profession, ce phénomène est fonction de la taille du tas d’écorces et de la température ambiante. La taille du tas d’écorces était conséquente en raison de la faible demande de la clientèle. La température était de 18 °C avec une hygrométrie de 40 % ce qui est élevé pour la saison. Par ailleurs, l’absence de vent a sans doute contribué au phénomène.

Afin de ne plus dépendre directement des demandes de sa clientèle et de limiter la taille du tas d’écorces, l’exploitant met en place une installation de valorisation de ces dernières.