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Dans une usine pharmaceutique, un déversement accidentel d’eaux souillées dans le réseau d’eaux pluviales se produit suite au débordement de la citerne de collecte des eaux de rejets d’un des ateliers. Les rejets rejoignent le RHONE. Le volume rejeté dans le réseau d’eaux pluviales est estimé à 1 – 2 m³. Les effluents rejetés contiennent 30 à 60 kg de DMF (diméthylformamide) et 4 à 8 kg de glycérine. Ces produits sont biodégradables et la dilution des rejets dans le fleuve est importante. L’impact environnemental est donc très limité.

La citerne mobile avait été positionnée à sa place en sortie d’atelier et la sonde de niveau avait été positionnée comme il se doit. Cependant, l’opérateur avait omis d’ouvrir la vanne de mise en service associée à cette sonde et permettant la mesure. La citerne était donc considérée comme vide par le système de contrôle et le remplissage ne s’est pas arrêté, conduisant au débordement. L’opérateur arrête manuellement le remplissage après s’est rendu compte du rejet intempestif.

Suite au débordement, les eaux souillées se dirigent vers le réseau d’eaux pluviales car le tuyau de connexion de la rigole de collecte est bouclé et car le rejet est orienté hors de la zone de chargement.

Suite à l’événement, l’exploitant :

• modifie le mode opératoire pour intégrer un contrôle de la citerne et de la sonde de niveau après chaque branchement pour remplissage ;
• met en place un système garantissant que la vanne de la sonde de niveau est ouverte au moment des remplissages et forme le personnel à ce sujet ;
• créé et affiche un mode opératoire décrivant les opérations à réaliser en cas de problème au niveau du remplissage de la citerne ;
• met en place un mode opératoire d’utilisation des obturateurs pour gérer les rejets accidentels ;
• met en place un nettoyage régulier de la rigole de collecte des eaux (intégration du nettoyage au contrat annuel d’entretien).