Un pipeline d’hydrocarbures (DN 600) est endommagé lors de travaux de pose d’une canalisation (DN 500) au moyen d’une technique de forage directionnel horizontal dans un secteur où se trouvent déjà 17 autres pipelines. Lors du forage, la canalisation en DN 600 a été heurtée et percée.

Conséquences sur l’environnement

1 000 m³ de condensat de pétrole brut se déversent. La plus grande partie du produit répandu est cependant récupérée. Le plan d’intervention d’urgence à la suite du rejet a d’abord permis d’empêcher que le produit déversé ne s’enflamme. De la mousse ignifuge a ainsi été appliquée partout sur les lieux de l’événement.

Un programme de surveillance de l’air, du sol et des eaux souterraine est mis en œuvre. La surveillance continue de l’air prend fin le 17 avril 2017, car les résultats des tests indiquent l’absence de contaminants. La majeure partie du produit qui s’était déversé a été récupéré à l’aide de pompes et d’un système hydrovac. L’enlèvement et le remplacement du sol contaminé prennent fin le 20 juillet 2017. La remise en état des lieux, y compris la surveillance du sol et des eaux souterraines, devrait se poursuivre au moins jusqu’en 2020.

Causes

L’enquête réalisée par les autorités canadiennes détermine que le forage directionnel horizontal a été réalisé sans confirmation préalable, par des mesures sur le chantier, de l’emplacement et de la profondeur de couverture exacts de la canalisation au croisement des pipes. L’entreprise réalisant les travaux s’était plutôt basée sur des mesures réalisées sur un pipeline adjacent. Cette méthode n’était pas la procédure habituelle. Par ailleurs, une liste de contrôle indiquait à tort que les profondeurs de tous les pipelines à croiser avaient été vérifiées visuellement. Les travaux avaient fait l’objet de protocole d’entente collective entre les différents acteurs (exploitants de pipeline, société de travaux publics).

Mesures prises

À la suite de l’événement, les procédures encadrant les travaux au voisinage des pipes sont améliorées aussi bien chez les transporteurs que les sociétés en charge de mener les travaux. Des directives plus précises seront à l’avenir communiquées à leurs employés.