Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une papeterie, à la suite du nettoyage d’une machine à papier le 15/12, les eaux utilisées (1 400 m³) sont confinées dans un bassin avant leur traitement en STEP. Une pollution est observée, 2 jours après vers 17 h, lors du contrôle d’un point de rejet des eaux pluviales. L’effluent est analysé : pH acide, DCO (1 636 mg/l). La machine à papier est aussitôt arrêtée.

Difficultés pour empêcher le rejet

Des barrages de terre et flottants sont installés. Afin de contenir le rejet, l’exploitant ferme plusieurs vannes pour empêcher une fuite en amont. Cette action s’avère inefficace car le réseau est plein, les eaux passent par débordement. Un obturateur est ainsi utilisé pour stopper la diffusion du polluant vers 22h40. Toutefois, un nouveau rejet se produit le lendemain, l’effluent passant à travers l’obturateur.

N’ayant ni la possibilité de contenir la fuite, ni de pomper ou traiter les effluents en raison de la fermeture de la station d’épuration le dimanche, l’exploitant ouvre une cellule de crise le 19/12. De nouveaux obturateurs sont installés sur le réseau. Les eaux restantes dans le bassin de confinement sont pompées puis traitées. 

Conséquences

Le volume de la solution rejetée est estimé à 450 m³ (17 et 18/12). Aucune mortalité aquatique n’est observée dans l’HUISNE. Des dépôts blanchâtres sont néanmoins constatés. L’exploitant suit la qualité des eaux rejetées au niveau du point de rejet.

Causes

Un défaut d’étanchéité au niveau d’une vanne du réseau pluvial serait à l’origine des faits.