Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Une explosion se produit sur une colonne de vaporisation de cadmium d’une unité de raffinage de zinc, reconstruite en décembre 1993 à la suite d’une précédente déflagration (ARIA n° 4593) et redémarrée en production à débit réduit le 17 janvier 1994 . Un sous-traitant circulant autour de l’installation dans la zone interdite après le 1er accident (secteur non-condamné physiquement), est tué. Le préfet subordonne la remise en service de l’installation de raffinage de zinc à une nouvelle autorisation au titre de la législation des installations classées. L’activité est autorisée par arrêté du 13 mars 1995.

A l’issue des enquêtes et expertises des 2 explosions, l’hypothèse retenue est l’engorgement de la colonne en raison d’un débit de soutirage du zinc insuffisant en bas de celle-ci (bouchage partiel du siphon d’évacuation du métal liquide ou viscosité trop élevée du zinc durant la phase de démarrage de la colonne ?). Le niveau de zinc liquide s’élevant dans la colonne, des dégagements de bulles de vapeurs de zinc provoquaient des vibrations entraînant la rupture des plateaux puis de la colonne avec émissions de vapeur et aérosol de zinc réagissant de façon explosive avec l’air de la chambre de combustion.

Le 25 septembre 1997, le tribunal condamne le directeur de l’usine et le directeur des services généraux techniques à des peines de prison avec sursis et à 30 000 francs d’amende chacun ; la société est déclarée civilement responsable. Les différentes enquêtes révèleront l’absence de prise en compte du retour d’expérience issu d’autres accidents dans le monde et des défaillances organisationnelles patentes. L’usine cesse de fonctionner au début de l’année 2003.