Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 18 h, le personnel en poste entend une déflagration à proximité des chaudières d’une cokerie. Plusieurs autres détonations sont entendues sur site dans le réseau de captation des COV jusqu’au niveau de l’unité de désulfuration. Aucune inflammation n’est constatée. Les pompiers internes constatent l’arrêt de la chaudière suite à la mise en sécurité de l’automate. Ils constatent également quelques dégradations matérielles au niveau de la ligne de traitement des COV de la chaudière :

  • déchirement du compensateur caoutchouc du ventilateur air primaire ;
  • casse du ventilateur et des manchettes sur le ventilateur COV désulfuration ;
  • bris de vitres, déjà en mauvais état, dans le local chaufferie.

Les faits sont arrivés lors d’une phase de démarrage répétitive du système d’injection air/COV après des opérations de maintenance ayant conduit à la mise en sécurité du système d’injection. L’automate commandant le démarrage de la chaudière est en cause. Il se serait déclenché par erreur lors d’un test réalisé avec un autre automate ayant la même adresse IP. Un opérateur a donc relancé l’automate pour démarrer la chaudière, puis l’envoi des COV pour traitement dans la chaudière. L’envoi des COV n’a pas démarré car la mauvaise chaudière était sélectionnée dans l’automate. L’opérateur a donc changé manuellement le numéro de chaudière et l’envoi des COV a démarré 20 min après le démarrage de la chaudière.

Par ailleurs une analyse de risque concernant le traitement des gaz doit être réalisée par l’exploitant et les mesures de maîtrise des risques associées devront être actualisées si besoin.