Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une fuite d’essence est suspectée dans un dépôt pétrolier. Les opérations de transfert impliquant l’hydrocarbure sont arrêtées. Des investigations sont menées pour identifier l’origine de la fuite. Après 2 jours de recherche par une technique électro-acoustique, la fuite est confirmée. Son origine se situe sur une tuyauterie enterrée reliant les cuves de stockage d’essence SP95 au poste de chargement camions. L’exploitant estime la quantité épandue à 256 m³. Dans le piézomètre situé à une quarantaine de mètre de la fuite, 1,79 m de surnageant sont mesurés.

Les riverains sont informés par communiqué de presse. La municipalité leur recommande de ne pas utiliser l’eau de leurs puits.

Un arrêté préfectoral de mesures d’urgence est pris le 3 février. Il impose à l’exploitant de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour éliminer la pollution. Des piézomètres supplémentaires sont mis en place. Deux puits de fixation identiques sont réalisés de part et d’autre de la fuite. De 256 mm de diamètre et 16 m de long, ils sont équipés de 2 pompes chacun. La 1ère, en surface, permet de pomper la pollution flottante, qui est ensuite traitée sur site par stripping. Le résiduel est pris en charge par une société spécialisée. La seconde pompe, en profondeur, crée un cône de rabattement de la nappe permettant d’attirer les hydrocarbures vers le puits. Les activités de chargement reprennent le 9 mars.

L’excavation de terres autour de la tuyauterie permet de localiser le point de fuite sur une tape d’obturation de la tuyauterie de DN 500. Cette tape résulte d’une modification réalisée 1 an auparavant.