Lors d’une crue, entre 5h15 et 5h22, le débit évacué par un barrage dépasse de 5 % le débit entrant dans la retenue. Or les consignes d’exploitation de l’ouvrage imposent de ne jamais évacuer de débit supérieur au débit de pointe de crue. Aucune conséquence n’est observée à l’aval.

Ce dépassement trouve son origine dans la défaillance d’un clapet automatique à contre-poids. À 4h55 le clapet, en rive droite, entre en oscillation. Le débit qu’il évacue varie entre 45 m³/h et 100 m³/h. Afin de limiter les risques de détérioration de l’organe et de retrouver la maîtrise des débits, le chargé d’exploitation du barrage en ouvre les vannes de fond. Le niveau de la retenue baisse alors jusqu’à la cote de fermeture du clapet. À 5h22, les 2 clapets du barrage se referment. Au cours de l’opération, le débit total évacué a atteint 679 m³/h, dépassant le débit de pointe de crue calculé à 645 m³/h.