Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 14h15, la mauvaise manipulation d’une vanne d’un conteneur citerne vide non dégazé provoque un rejet de mercaptan dans une entreprise de transport. Une forte odeur est ressentie dans une trentaine de commune environnante. Les secours établissent un périmètre de sécurité et interrompent la circulation. Ils confinent ou évacuent plusieurs écoles. Les secours reçoivent 150 appels de riverains signalant les mauvaises odeurs. Le mercaptan est notamment utilisé en quantité infime pour rendre le gaz de ville mal odorant. Les mesures d’explosivité, et celles réalisées par tube colorimétrique pour détecter la présence de mercaptan sur site, sont négatives. L’exploitant diffuse un communiqué de presse. La situation est jugée maîtrisée 3 jours plus tard. Durant ce délai, le curage des égouts de l’entreprise, dans le cadre de la recherche de fuite, provoque également des odeurs et l’inquiétude des riverains.

Le conteneur impliqué est équipé d’un tube plongeur pour son remplissage. Peu avant l’événement, une tentative de remplissage de ce conteneur dans une usine chimique a échoué. L’hypothèse du bouchage du tube plongeur, par solidification du mercaptan résiduel dans le conteneur, a été émise. Le conteneur a alors été renvoyé dans l’entreprise de transport. À son arrivée, 2 opérateurs ont pris l’initiative d’intervenir sur le conteneur. Alors que les procédures du site indiquent que seules les citernes vides et nettoyées peuvent faire l’objet d’intervention, les opérateurs démontent la bride d’obturation du tube plongeur. L’un d’eux aurait ensuite effectué une ouverture / fermeture de la vanne papillon en amont du tube. Ceci aurait libéré une dizaine de litre de gaz.

Les opérateurs sont mis à pied.