Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un test est effectué sur la chaudière d’une fromagerie vers 8 h. Aucun incident n’est signalé lorsqu’à 8h15, un bruit important se produit. L’électricien est prévenu par l’alarme énergie à 8h20. La chaudière est arrêtée et sa porte arrière s’est décrochée. Le capot du brûleur avant est également éjecté, laissant supposer une surpression au niveau de la chaudière. La vanne gaz d’alimentation est consignée et l’armoire électrique de la chaudière est coupée. L’examen de la structure de la cheminée permet de vérifier son intégrité. La chaudière est consignée. Le fabricant est appelé pour qu’il envoie immédiatement un technicien pour constater et expliquer l’accident.

La chaudière était en phase de démarrage. L’accident laisse supposer que des résidus gazeux étaient encore présents dans la chambre de combustion lors de l’allumage des électrodes. Cette hypothèse devra être vérifiée par des essais à blanc (sans gaz) de la part du fabricant.

Le plan d’action préconisé par le fabricant de la chaudière est le suivant :

  • contrôle des phases de démarrage du brûleur ;
  • contrôle des parties chaudronnées par magnétoscopie et des soudures par ultrason ;
  • dépose du calorifuge de la chaudière et épreuve à pleine surcharge ;
  • échange complet de la rampe gaz comprenant vannes, détendeur, pressostat, boîtier de contrôle ou nouveau brûleur ;
  • contrôle des carneaux d’évacuation des fumées pour vérifier s’ils sont obstrués.

L’exploitant fait un rappel des bonnes pratiques en chaufferie auprès du personnel habilité. Il formalise l’interdiction d’effectuer des purges en phase de démarrage du brûleur. La tuyauterie de purge de la chaudière est modifiée afin que l’opérateur qui purge la chaudière ne soit plus exposé à la chute de la porte arrière en cas de renouvellement de l’accident.