Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un lundi matin, l’exploitant d’un stockage de déchets non dangereux, fermée pendant le week-end, constate que le bassin de lixiviats a débordé. La mairie le prévient également de la présence de lixiviats dans le fossé extérieur au site, dédié au recueil des eaux pluviales. La pompe servant au transfert de lixiviats entre un premier et un deuxième bassin de stockage n’avait pas été arrêtée le vendredi soir. Il y a donc eu débordement du deuxième bassin pendant le week-end. Les lixiviats se sont écoulés dans le réseau d’eaux pluviales. Ils ont alors été évacués par le bassin d’eaux pluviales vers le bassin de décantation des eaux pluviales. Les lixiviats se sont mélangés à l’eau déjà présente dans ce bassin et le trop-plein s’est déversé dans l’AUZON. Aucun résidu de lixiviat, aucune mortalité de poisson ou couleur anormale ne sont constatés dans le cours d’eau, après contrôle de ses méandres sur plusieurs centaines de mètres.

L’exploitant bouche le trop-plein du bassin d’eaux pluviales pour stopper l’écoulement des lixiviats. À partir du bassin d’eaux pluviales, 20 m³ sont pompés dans un camion-citerne pour éviter qu’il ne déborde de nouveau. Le fossé d’évacuation d’eaux pluviales est nettoyé. Une pompe alimentée par un groupe électrogène est mise en place pour pomper le contenu du bassin d’eaux pluviales vers le bassin de lixiviats (300 m de tuyau). Le pompage se prolonge pendant 10 jours.

A la suite de l’événement, l’exploitant met en place :

  • des capteurs de niveau dans les bassins, équipés d’alarmes ;
  • un trop-plein dans les bassins de lixiviats pour envoyer les lixiviats dans un bassin de rétention en cas de débordement.