Le débit relâché à l’aval d’un barrage augmente sans que le gradient du lâcher d’alerte n’ait été respecté. L’exploitant referme vannes et volets de l’ouvrage depuis l’usine hydroélectrique associée. Aucun dégât n’est constaté à l’aval.

L’analyse de l’exploitant lui permet d’identifier qu’une erreur de programmation est à l’origine de l’événement. Une surestimation du débit relâché par une vanne, établi par calcul, a provoqué l’augmentation de la consigne de débit par l’automate de conduite. Selon sa programmation, le lâcher d’alerte n’était pas nécessaire dans ces conditions de fonctionnement.

L’exploitant corrige le calcul du débit rejeté. Il ajoute un contrôle du gradient de débit pour chaque vanne du barrage. Ces modifications sont étendues aux ouvrages identiques.